La part consacrée à la Personne du Sauveur dans le symbolisme des diverses nations chrétiennes est très considérable, beaucoup plus que ne pourraient le croire, à première réflexion, les théologiens, les historiens, les érudits et les archéologues chrétiens : c’est qu’il pénètre profondément tous les domaines où se sont exercés les activités des esprits humains les plus divers.
Ce symbolisme christique a été imposé à la religion chrétienne dès ses premières années par la nécessité d’échapper à ses persécuteurs en voilant sa doctrine, en dissimulant la personnalité divine de son fondateur, et l’identité de ses membres sous des emblèmes dogmatiques et des signes de reconnaissance connus des seuls initiés, lesquels étaient astreints à la plus entière discrétion. Ce fut ce qu’on appela « la discipline du secret », précisée dans plusieurs écrits de ce temps, notamment dans le Traité de la hiérarchie attribué à saint Denis l’Aréopagite.
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Ce premier volume, le Bestiaire du Christ, portera sur trente-trois quadrupèdes, vingt-neuf oiseaux, douze animaux aquatiques, cinq reptiles et onze insectes, plus, sur seize animaux sataniques, antithèses des autres ; soit quatre-vingt-cinq chapitres environ. [...]
Le reste de l’ouvrage comprendra, si Dieu me prête vie, d’abord le rôle emblématique et christique des Végétaux, des Animaux, des phénomènes du Ciel et de l’Atmosphère, et les emblèmes d’ordre géométrique : ce sera le IIe volume ; il comportera cinquante-deux chapitres au moins.
Le IIIe volume, en soixante chapitres, traitera des objets emblématiques, des signes graphiques, des symboles d’ordre liturgique, de l’iconographie des personnages mythologiques, païens ou bibliques qui ont été regardés comme des figures du Christ, enfin du symbole suprême de son Cœur ouvert et rayonnant.